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Art contemporain : Touria El Glaoui invite l'Afrique à New York

  • Photo du rédacteur: prysk7
    prysk7
  • 17 mai 2015
  • 2 min de lecture

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Une nouvelle fois, le Frieze Art Fair s'installe à New York et complète le rendez-vous automnal de Londres. Il s'agit d'une vitrine à résonance internationale, aussi bien pour des artistes contemporains confirmés que pour de nouveaux talents émergents. Et la fine fleur de l’art contemporain africain en sera pour la première fois avec la Foire 1:54, un pop-up store de 15 galeries. La Marocaine Touria El Glaoui, 40 ans, fille du célèbre peintre Hassan El Glaoui, 91 ans, dont le talent a explosé après qu'il eut reçu les encouragements de Winston Churchill alors que celui-ci rendait visite à son père, le pacha Thami El Glaoui.

Touria El Glaoui : du punch au service de l'art contemporain

C’est baignée dans cette atmosphère familiale que Touria a réalisé une partie de sa carrière dans la banque puis les télécoms, et le développement de projets, entre Londres, le Maroc, différents pays d’Afrique et même le Moyen-Orient. La jeune femme est connue pour avoir organisé en tant que cocommissaire, plusieurs expositions significatives de l’œuvre de son père dont une grande rétrospective à Casablanca, une Rencontre à Marrakech où les tableaux de Glaoui ont été exposés avec ceux de Winston Churchill, à Leighton House à Londres et, très récemment, à la Mamounia à Marrakech dans le cadre de la Biennale de Marrakech 2014.

Elle crée le 1:54, une foire européenne d'art contemporain africain

Avec son background commercial, en 2013, elle crée 1:54 (composé du chiffre 1, en référence au continent africain dans son unité, et du nombre 54, soit le total des pays qui le composent), la seule foire européenne d’art contemporain africain dans un lieu emblématique la Somerset House de Londres, au même moment que la Frieze Art Fair. C’est un succès immédiat. Tout ce qui compte en matière d’art contemporain africain s’y retrouve d’André Magnin, à Chéri Samba, ou encore l’artiste égyptien Moataz Nasr, les galeries africaines, comme celle de Cécile Fakhoury d’Abidjan, qui représente notamment l’artiste Nestor Da, Malick Sidibé, Sammy Baloji, François-Xavier Gbré, Nestor Da, Edson Chagas et bien d’autres. Les œuvres se vendent entre 1 200 et 350 000 euros.

Le succès au rendez-vous ouvre les portes du Frieze New York avec le sponsoring de Sindika Dokolo

En 2014, la deuxième édition est encore un succès, attirant toujours plus d’artistes, de galeristes, de commissaires d’exposition et de collectionneur - l’occasion aussi pour l’équipe de perfectionner ses conférences de haut niveau mises en place par Koyo Kouoh, directrice de la Raw Material Company (un centre d’art à Dakar) sur des thèmes qui donnent d’emblée le ton : "Marché, économies et galeries : la genèse des nouveaux marchés", ou encore "Comment constituer une collection d’art contemporain africain ?" avec pour objectif assez clair de former le potentiel collectionneur à une culture de l’art contemporain africain. L’énergique Touria table donc sur cette recette pour conquérir New York. Avec un budget de marketing et de communication limitée, la Foire tend la main aux gens les plus influents et attire les médias. Cette année son plus gros sponsor est la fondation Sindika Dokolo. Un soutien de taille qui pousse toujours plus la jeune femme à l’organisation de la Foire sur le continent.

Source : Le Point Afrique

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