La perception de la morphologie féminine parfaite diffère selon les pays
- prysk7
- 23 août 2015
- 2 min de lecture

La question de la morphologie idéale d’une femme donne lieu à un débat au long cours. Une récente étude montre que loin de la standardisation mondiale, la silhouette idéale varie sensiblement d’un pays à l’autre : là où la Chine plébiscite la minceur, la Colombie choisit les rondeurs.
L’étude « Perceptions of Perfection », réalisée par Fractl pour le serviceOnline Doctor du distributeur britannique de produits de santé et beautéSuperdrug, confirme que la réponse diffère selon les pays et que comme son nom l’indique, tout est question de perception. Il a été demandé à 18 femmes graphistes de retoucher la même photo afin de rendre son sujet attirant aux yeux de leurs concitoyens. Selon les auteurs de l’étude, « les résultats témoignent des contrastes entre la vision du « corps parfait » dans chaque région du monde. »

Tandis que les versions espagnoles et les colombiennes se rapprochent de la forme naturelle du mannequin, au Venezuela et au Pérou, les graphistes on préféré une silhouette plantureuse en « bustier ». En Argentine, on opte en revanche pour un mannequin plus mince.

Les graphistes américaines ont privilégié une morphologie fine en conservant cependant des courbes bien féminines, tandis qu’au Royaume-Uni, la silhouette devient plus élancée. En Italie, les formes passent aux oubliettes pour un résultat est mince et tout en jambes. Tout comme en Chine, où les graphistes ont soumis l’image d’une femme incroyablement fine.

Une fois les dimensions traduites en mensurations réelles, les auteurs de l’étude estiment que le modèle chinois femme ne pèserait que 46 kilos et afficherait un indice de masse corporelle (IMC) maladif de 17.
Aux Philippines, la taille a été réduite pour mettre l’accent sur les hanches et la poitrine. Les hanches sont aussi très appréciées en Égypte, tandis qu’en Afrique du Sud, la représentation apparait plus longiligne.

L’objectif affiché de cette expérience était de mieux comprendre comment la pression sociale s’exerce à divers degrés dans les régions du monde, aboutissant parfois à des standards de beauté totalement irréalistes. Les organisateurs expliquent s’être adressé à des graphistes femmes pour connaitre leur point de vue sur ce qui est considéré comme attirant dans leur pays et sur les pressions auxquelles elles se sentent soumises en matière de beauté.
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Source : Premium Beauty News
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