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Damartex rachète 3 Pagen pour améliorer le bien-être des séniors

  • Photo du rédacteur: prysk7
    prysk7
  • 15 sept. 2016
  • 2 min de lecture

Il n’y a pas que le textile dans la vie de Damartex. Le groupe roubaisien de vente à distance, maison mère de Damart et Afibel et spécialiste des « 55 ans et plus », investit aussi dans les articles qui améliorent le quotidien. Il va racheter pour cela 3 Pagen au groupe 3SI.
Chez Damartex, on est « besogneux » et surtout pragmatiques. « La croissance dans les prochaines années, elle se fera sur les 70-90 ans, insiste son PDG, Patrick Seghin. Tout le monde n’aura pas de place en maison de retraite. Le défi, c’est donc de maintenir ces personnes à la maison, en bonne santé et heureuses. »
Faciliter la vie
Le groupe a déjà de quoi faciliter la vie de cette clientèle, avec ses marques Coopers, Sedagyl, la place de marché Vivadia… L’entreprise, qui s’appuie sur deux pôles, manquait d’une enseigne pour vendre des articles pour rendre le quotidien plus aisé à la cuisine, dans la salle de bains… C’est désormais chose faite avec 3 Pagen, dont le groupe roubaisien vient de lancer l’acquisition.
Un résultat en progression de 3 à 4 % par an
3 Pagen, cela a beau être une boîte allemande, on la connaît bien dans la région. Et à plus d’un titre. D’abord, c’est une filiale du groupe nordiste 3SI, ex-3 Suisses international, qui poursuit son délitement avec la vente de ses enseignes (Becquet, Blancheporte, 3 Suisses qui sera à vendre au terme de sa très dure restructuration…). Ensuite, 3 Pagen, c’est la société, née du groupe allemand Otto, qui a absorbé le français Vitrine Magique, basé à Croix, au point que leurs catalogues sont des copies conforme. La conséquence, c’est qu’en janvier 2015, toute l’activité a été transférée à Aix-la-Chapelle. Quasiment aucun des 40 salariés n’avait voulu aller travailler Outre-Rhin…
Pour Damartex, qui ne cherche pas les synergies à tous crins, ça ne changera pas grand-chose. « Entre les entités du groupe, on ne partage que les négociations avec les banques, la Poste, les transporteurs… » C’est surtout la possibilité de mettre un pied en Allemagne. « Cela fait quatre ans qu’on essaye de le faire. On avait tenté d’y implanter Damart : on avait jeté l’éponge », se souvient Patrick Seghin. Avec la pyramide des âges dans ce pays, c’est clairement là qu’il faut être pour faire des affaires. L’an dernier, 3 Pagen, qui compte 550 salariés pour 2,3 millions de clients, a fait 83 millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec cette acquisition, celui du groupe tend vers 830 millions d’euros. Toutes ses branches sont profitables (en particulier Damart, dont les salariés vont toucher de l’intéressement). Et avec un résultat en progression de 3 à 4 % par an ça rend plus aguichant le marché des seniors…

Source : La Voix du Nord

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