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Malgré une baisse sensible sur le marché, l’art contemporain reste toujours rentable

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    prysk7
  • 5 oct. 2016
  • 2 min de lecture

Les prix ne peuvent pas toujours s’envoler. Après une ascension sans précédent depuis l’an 2000, les ventes aux enchères d’art contemporain s’essoufflent : entre juillet 2015 et juin 2016, elles ont connu un recul de 25% par rapport à l’exercice antérieur. Soit 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) de recettes tout de même, contre 2,1 milliards (1,9 milliard d’euros) sur l’année 2014-2015. C’est ce que révèle un rapport publié par Artprice début octobre.
L’art contemporain reste pourtant rentable, souligne le site spécialisé. Il demeure même un « investissement particulièrement performant sur le long terme ». La perte de vitesse connue sur l’exercice 2015-2016 ne suscite donc pas trop d’inquiétudes dans le marché de l’art. Pour Artprice, celle-ci est à relativiser car elle n’est que le reflet d’une « saine période d’ajustement, aussi nécessaire que prévisible ».
La Chine retourne vers des oeuvres historiques
Depuis l’an 2000, le nombre d’oeuvres d’art contemporain vendues avait quadruplé, avec une progression du produit des ventes de plus de 1300%. Une hausse en grande partie due aux collectionneurs chinois, premiers acheteurs au monde. Or, ceux-ci se sont dernièrement tournés vers des œuvres plus historiques, avec lesquelles ils ont réalisé des transactions spectaculaire : 214 millions de dollars pour un Monet, 170 millions de dollars pour un Modigliani ou 66,3 millions de dollars pour un Van Gogh. Les ventes d’art contemporain dans l’empire du Milieu ont ainsi accusé un net recul de 47% sur 2015-2016.
L’art contemporain, “locomotive du marché”
Mais avec une part accrue des recettes mondiales (12%, contre 9,6 % lors de l’exercice précédent), le contemporain est « la locomotive du marché de l’art », précise encore Thierry Ehrmann. Il reste toujours un très bon placement financier pour les acheteurs, avec des artistes dont la côte augmente. Parmi eux, on retrouve en trio de tête les incontournables Jean-Michel Basquiat, Christopher Wool et Jeff Koons, qui ont respectivement engendré 139, 84 et 58 millions de dollars de vente entre juillet 2015 et juin 2016. Bientôt aussi bien que les « classiques » cités plus haut.

Source : News of the Art World

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